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CYSTO-URETROGRAPHIE

Il s'agit d'une étude de la vessie et de l'urètre à l'aide d'un produit de contraste iodé, directement dans la vessie. Cet examen utilise les rayons X.

Déroulement d'une Cysto-urétrographie

Préparation

  • Un ECBU (examen des urines) sera à réaliser 5 à 7 jours avant l’examen. Il est nécessaire de faire envoyer les résultats par mail au secrétariat de radiologie.
  • Il est nécessaire d’apporter le produit de contraste iodé (Ioméron 150), le gel urétral base de xylocaïne et la sonde vésicale prescrits lors de la prise de rendez-vous.
  • Une toilette soigneuse est nécessaire le jour de l’examen.
    Sans ces prérequis nous ne serons pas en mesure de réaliser l’examen.

L’examen

L’examen dure en moyenne 30 à 50 minutes.

L’examen se fait en position allongée, sur la table de radiologie.

  • Le produit peut être injecté dans la vessie de deux façons différentes :
    cystographie rétrograde (chez l’homme et la femme) : une sonde est placée dans l’urètre.
  • cystographie sus-pubienne (chez l’homme uniquement) : on pique directement dans la vessie après une anesthésie locale

Le choix de la méthode dépend de la pathologie recherchée. Les clichés radiographiques sont pris pendant le remplissage de la vessie, puis pendant que vous urinez dans un récipient (tout en restant sur la table de radio). Le jour de l’examen, le médecin et le manipulateur sont à votre disposition pour répondre à toutes vos questions.

Après l’examen

Toute intervention sur le corps humain, même réalisée par des équipes compétentes s’entourant de précautions maximales, comporte un risque de complication :

  • Le sondage ou la ponction sus-pubienne peut provoquer un malaise banal, transitoire. Le risque d’infection urinaire secondaire est très faible. Cette infection sera traitée par antibiotiques.
  • Une lésion de l’urètre est rare, entraînant un saignement transitoire (urines colorées).
  • Le risque d’hémorragie vésicale est exceptionnel mais peut conduire à une intervention chirurgicale.
  • Chez l’homme, il existe de très rares cas de rétrécissement secondaire de l’urètre.
  • Les réactions allergiques au produit iodé sont exceptionnelles, le produit n’étant pas injecté dans le sang.

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